Un antistress reconnu
Inquiet, angoissé ? Un câlin
fait partie des solutions pour relâcher la pression, puisqu’il permet de
réduire la tension artérielle et le rythme cardiaque. « Le contact humain
avec de la tendresse permet d’abaisser nettement le stress et de se détendre,
grâce à la production d’endorphines en grande quantité. Un câlin vaut largement
tous les médicaments légers pour lutter contre le stress au quotidien »,
Une arme
contre la déprime
Encore grâce à la sécrétion
d’hormones -endorphine, ocytocine et dopamine-, le câlin est une arme
redoutable contre la déprime. Et si la journée du câlin est calée en janvier,
ce n’est pas pour rien, car la déprime est plus forte en hiver. « La
lumière joue énormément sur notre humeur. Or l’hiver est une saison plutôt sombre.
Automatiquement, nous sommes atteints, et la déprime guette. Pour pallier le
manque de lumière, le câlin s’avère idéal. Il apporte réconfort, chaleur et
confiance en soi. »
Un remède
efficace contre la maladie
En plus de ses vertus
cardio-vasculaires, le câlin serait, selon une
étude américaine, un rempart contre certaines maladies et certains virus,
notamment ceux apportés par le froid. Tout cela grâce au contact de la peau
contre une autre peau, qui a pour effet principal de renforcer les anticorps. «
Faire entre 5 et 10 minutes de câlins par jour est un excellent complément pour
la santé. Il est désormais prouvé que les caresses et la tendresse au quotidien
augmentent considérablement la résistance aux virus de saison.»
Un «
réducteur » de solitude
Il n’y a pas besoin d’être en couple
pour se faire des câlins. Avec un ami, une connaissance ou un inconnu, tout
contact est bon à prendre. Ce contact, doux et prolongé, « libère de
nombreuses hormones qui vont susciter bonheur et plénitude. C’est comme si l’on
était rassasié de tendresse pour un moment. Le contact remplit le vide
émotionnel. » Un constat particulièrement vrai aujourd’hui, où le monde virtuel
nous confine de plus en plus chacun de notre côté.
La journée du câlin, inventée par le
révérend Kevin Zaborney aux États-Unis en 1986, s’est propagée dans le monde
entier, avec de nombreuses adaptations, comme l’apparition des pancartes free
hugs (câlins gratuits) en Australie en 2004. Particulièrement
développé dans les pays anglo-saxons, le câlin en pleine rue et avec des
inconnus peine à se répandre en France. Dommage quand on en connaît tous
ses bienfaits !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire